Ca approche à grand pas cette ouverture truite et ça nous fait tous douter sur le fait de la réussir, même les plus habitués d’entre nous qui en sont à leur trentième ou plus d’ouvertures.
Dans cet article nous verrons comment mettre toutes les chances de son coté en rivière, dès demain un article sur la truite en plan d’eau sera mis en ligne pour que tous y trouvent leur compte.
Réussir son ouverture, c’est surtout passer un bon moment avec des amis, ce qui passe donc au préalable par un repérage des lieux de pêche et de l’endroit où l’on va se retrouver pour casser la croute. Soyez à l’heure au rendez vous du casse croute pour ne pas exaspérer vos collègues. Vous avez tous, je suppose, révisé votre matériel, changé votre fil, fait l’appoint en leurres et en appâts mais ne négligez pas les bottes, cuissardes et waders. Ces deux derniers peuvent vous pourrir la journée s’ils sont percés et ça arrive très fréquemment avec le néoprène ou le tissu étanche.
Tout est prêt alors ? Vous venez de visionner les sites internet de météo, consulté Vigicrue et en fonction des résultats vous allez choisir la technique qui vous parait la plus appropriée. Petit rappel pour les débutants, en eau basses et claires tentez la cuiller, si l’eau est teintée et monte passez aux appâts. La teigne est plus efficace en eaux claires et le ver est parfait en eaux teintées. Concernant les leurres, en eaux acides le coloris de palette dorée est le plus efficace alors que l’argentée est plus indiquée en eaux calcaires.
Si vous avez prévu de faire cette ouverture rivière au poisson nageur, dirigez vous vers les modèles très coulants car il faudra passer devant le nez des truites en cette période et animer doucement. Si ca coule longez les bordures, si le niveau est bas pêchez le lit central de la rivière. Si l’eau est cristalline, coloris réalistes, si elle est teintée coloris agressifs.
Il se peut que comme moi vous soyez un inconditionnel du vairon mort manié. En de début de saison là aussi pêchez lourd et lentement, il faut lancer trois quart amont et soutenir la dérive du vairon, pas pêcher aval et ramener sauf si le niveau est haut et qu’il faut longer les bordures.
Pour nombre d’entre nous, nous allons pêcher des truites surdensitaires destinées à la consommation. Si vous attrapez une sauvage au milieu du tapage de l’ouverture, vous serez chanceux car ces dames aiment la discrétion. Les surdensitaires farios ont tendance à se caler dans une zone et à n’en pas bouger, si vous en décrochez une, revenez une demi heure plus tard, vous pourrez la reprendre. Les arcs-en-ciel vont chercher une zone calme et profonde et elles resteront en groupe contrairement aux farios.
En rivière, outre le paramètre du matériel, celui de la météo et du niveau d’eau est capital. On ne pêche pas de la même façon lorsqu’il gèle le matin et qu’il fait grand beau à midi. Idem s’il pleut, il faudra prévoir de quoi se retourner si la météo est imprécise.
N’oubliez pas de prendre un canif avec un tire bouchon, votre porte monnaie et votre bonne humeur, cette journée devrait alors bien se dérouler.
Gardez la pêche.