Pêcher au vif requiert un minimum de stratégie, il est loin le temps où jeune pêcheur, je m’installais là où il y avait de la place sans me soucier du relief du poste.
Je suis souvent revenu à la maison bredouille et lorsque le lac ou la rivière baissait c’est là que je me rendais compte que je pêchais dans le grand néant.
A de nombreuses reprises j’ai constaté que les sandres adoraient les gros vers de terre. Que ce soit en France mais aussi en Espagne, les vers dits « canadiens » semblent de bons appâts pour le sandre et ce matin ils ont détrônés les vifs et les leurres.
Nous avons eu l’occasion de constater à nouveau cet attrait ce matin même à Pannecière (58) où nous sommes arrivés à l’ aube à la mise à l’eau.
Pannecière a été généreux avec nous pour cette ouverture carnassier retardée sur la Nièvre. Deux sorties matinales les samedi et dimanche matin pour mettre au sec un sandre et pas moins de 8 brochets.
Samedi matin le réveil sonne à 03h30, pas facile de se lever à cette heure là mais la perspective de naviguer sur Pannecière par une belle journée ensoleillée facilite grandement la sortie du sommeil.
Après un déconfinement qui s’est fait attendre, le pêcheur qui va faire son ouverture du brochet en barque aura le choix en termes de famille de leurres à utiliser.
Le poisson à cibler en particulier sera bien entendu le brochet, le sandre devrait avoir frayé au vu des températures et de l’ensoleillement d’avril mais cela reste à vérifier.
Les perches elles aussi devraient avoir frayé mais les beaux poissons à l’ouverture sont assez rares.
Le fleuve ou la rivière ont cet avantage d’être plus « lisibles » pour le pêcheur profane, en effet on remarque mieux les zones profondes et abritées sur ces biotopes susceptibles d’accueillir un grandgousier.
Découvrons ces postes à ne pas manquer sous peine de passer à côté de la pêche en les examinant selon la saison.
Si une grande majorité de pêcheurs au vif recherchent le carnassier au bouchon, il en est d’astucieux qui ont compris qu’on pouvait efficacement le pêcher en plombée.
Les seuls pêcheurs qu’on rencontre en plombée sont la plupart du temps des pêcheurs de sandre qu’on voit tendus à l’ouverture puis au coeur de l’ hiver. Le plus souvent la canne est posée sur un petit pique et le carré de polystyrene est placé devant le scion pour avertir d’un départ.
J’ai pu terminer l’année 2019 et débuter 2020 sous le signe du carnassier, néanmoins la pêche ne fut pas fabuleuse, quelques perches, sandres et brochets mais rien de vraiment correct à part une perche de 40 cm à la verticale.
C’est juste avant Noel que j’ai pu me rendre au lac des Settons avec Seb de Morvan Pêche, pour une fois j’aurai la chance de ne pas à avoir à m’occuper du moteur ou du sondeur. C’est très agréable de se faire guider pour une fois, ne pas avoir à corriger la trajectoire sans cesse est appréciable et j’envie mes coéquipiers la plupart du temps qui n’ont qu’à pêcher sans se prendre la tête.
Cette année 2019 nous aura vu prendre encore quelques beaux poissons, pas des records mais de jolis poissons sauvages qui nous ont procuré un réel plaisir à les pêcher.
Et si dans cette sélection vous trouvez une truite arc en ciel, dites vous que ce poisson, certes pas sauvage, vaut vraiment le coup pour le combat qu’ elle peut nous offrir.
Voici quelques clichés du Morvan, du lac d’ Orient, d’ Amance, des lacs du bassin minier du Creusot, du Médoc, du Portugal, de la Loire sauvage, etc….
Pour des raisons professionnelles je n’avais pas pu pêcher au Gaulois l’ année dernière mais cette année cette date était réservée depuis longtemps.
Nous apprendrons que depuis l’ouverture il s’est déja pris 170 brochets dans cet étang privé dont plusieurs de plus du mètre, c’est donc plutôt confiants que nous avons mis à l’ eau de bon matin après un bon café avec Lulu et Christophe, les propriétaires de cet étang réservé aux carpistes en belle saison et au carnassier à partir du 15 novembre.
La pêche au vif en barque ou en bateau n’est pas l’apanage du vingtième siècle, elle se pratique encore beaucoup à notre époque et bien qu’elle fasse hurler certains rigoristes du nokill elle est tout autant respectable que n’importe quel autre mode de pêche.
Il y a longtemps que je ne pratique plus la « vraie » pêche au vif en barque, celle où on se cale au poids et où on tend ses quatre cannes à bouchon. Si j’ai arrêté c’est tout simplement parce que c’est compliqué, il faut sans arrêt défaire les montages emmêlés et garder une provision de vifs contraignante.
L’ arrivée de la mauvaise saison météo annonce l’ arrivée de la belle saison de pêche et Pannecière nous offre ces jours ci de belles parties de pêche avec des sandres en activité, mais pas seulement des sandres.
Direction ce matin avec Cathy pour la perle du Morvan où le niveau remonte tout doucement après avoir été très bas, pour autant la mise à l’ eau de Chaumard est dans ses derniers mètres.
Après avoir navigué et pêché hors de ma région, il me tardait de pêcher à nouveau mon Morvan qui peut être quelquefois fabuleux en octobre, ou pas…
Ce weekend , la météo n’invitant pas au tourisme halieutique comme prévu nous sommes donc parti pêcher Pannecière le samedi puis Les Settons ce Dimanche avec une très belle perche à la clés.
Depuis le temps que je rêvais d’aller pêcher sur un des grands lacs landais dont celui d’Hourtin, j’ai enfin pu réaliser mon fantasme ces dernières semaines en séjournant une semaine au bord du plus grand lac français qui ne soit pas d’origine glaciaire.
Le lac d’ Hourtin ou de Carcans selon qu’on soit habitant d’ Hourtin ou de Carcans est un gigantesque lac de 5800 hectares qui mesure 18 km de long pour 5 km de large. La particularité de ce lac et des autres lacs landais est d’être constitué d’eau douce piégée derrière une grosse dune avec l’Océan de l’autre côté.
Il reste encore dans la mémoire collective une légende concernant le temps à prendre avant de ferrer au vif : Le temps de se rouler une cigarette… Et certains portent cette affirmation à son paroxysme puisqu’ils attendent au moins le temps de la fumer en plus, réduisant ainsi à néant toute chance pour le brochet de survivre.
La douzième édition de l’ Open AMC Illex Gunki des Grands lacs du Morvan s’est déroulée le samedi 14 septembre 2019 au lac des Settons (58) et a enregistré la participation record de 175 équipes inscrites. Avec deux équipes ayant annulé leur venue c’est 173 barques qui ont concouru sur ce lac du Morvan.
Avant de vous raconter ce concours je me permets de revenir sur les résultats avec pas moins de 467 poissons maillés dont 449 perches. Je ne sais pas si en France on a des concours offrant tant de prises.
L’automne a commencé sa conquête après cet été des plus ensoleillés. Ce matin il a fallu enfiler les vestes et pantalons et laisser les crocs au garage pour traquer quelques perches.
Ces deux derniers week-end ont été limités pour nous niveau pêche avec une sortie aux Settons avec Cathy samedi 30 août et une ce matin à Torcy avec Patoche et Cathy.
S’il est une technique de pêche qui semble devenir à la mode c’est bien la pêche en pélagique, mais si elle a de nombreux avantages elle a aussi quelques défauts.
La pélagique est une pêche qui se pratique en bateau en s’aidant de son sondeur pour repérer les poissons décollés et leur mettre un leurre sous le nez en verticale. Des variantes existent mais les principaux points évoqués sont les indispensables pour pratiquer.
L’Open AMC Illex Gunki des Grands lacs du Morvan se déroulera le 14 septembre prochain et il est important pour nous de commencer à pêcher plus régulièrement les Settons afin de cerner la pêche à venir. En effet en tant que participant et bien que je fasse aussi partie de l’ organisation, j’ai comme tout le monde envie de terminer sur le podium.
Vous m’excuserez donc de ne pas partager les coins ni les leurres qui auront fonctionné…
Depuis sa dernière remise en eau, qui remonte quand même à quelques années, les perches de Pannecière se sont très bien reproduit, on peut même dire que la population actuelle est excellente. Certaines prises de poissons de plus de 40 cm sont évoquées mais elles sont encore assez rare ou alors savent déjouer les pièges des pêcheurs.
Nous avons eu la chance pourtant de tomber sur un banc de perches de belle taille dans une profondeur inhabituelle pour cette période de l’année. petit récit de cette sortie fructueuse.
La pluie ayant enfin décidé de montrer le bout de son nez, nous avons fait relâche hier pour mieux pêcher ce matin. Direction donc Pannecière sous un temps gris avec un petit vent plutôt désagréable.
Pour autant, nombre de barques sont à l’eau, c’est généralement assez bon signe !
Je met le cap sur un haut fond et stoppe dans 7m d’eau. Cette fois ci je veux savoir s’il y a un gros brochet sur ce poste caractéristique et je monte un Dexter Shad 25 cm.