Sandres printaniers d’ Alqueva en février

Cette dernière semaine a été l’occasion de me rendre avec Cathy sur le lac d’ Alqueva au Portugal où les beaux sandres ont répondu présents en verticale ou en sharp shooting, l’occasion pour Cathy de faire ses premières armes avec cette technique enseignée par un maitre qui la pratique presque tous les jours.

Lors de la dernière visite du guide de pêche  Pascal Besson (Alqueva Predator Fishing) sur mon secteur, j’ai pu voir avec lui pour réserver trois jours complets de guidage afin de pêcher en toute décontraction et accessoirement me perfectionner à l’usage de la sonde Live pour trouver les sandres en sharp shooting.

Nous sommes donc partis avec Cathy pour un périple en avion et en véhicule, en passant par Lyon, Lisbonne et enfin Moura.Le premier soir de notre arrivée vers 21h00, Pascal nous attendait pour diner dans une taverne typique du Portugal ou Liberato, le patron aidé d’un ami cuistot nous a concocté une spécialité locale, une cataplana de sandre et de l’escabèche de perdrix, un délice ! Même si la vue de l ‘hôtel donnait sur unecour intérieure en travaux, on pouvait sentir les citrons qui poussent naturellement ici

image liberato

Le lendemain, c’est enfin la pêche après une bonne nuit réparatrice, nous sommes venus exclusivement pour le sandre durant trois jours et c’est en verticale que nous souhaitons les pêcher. Pascal met le cap sur ses meilleurs postes sur cette immensité qu’est Alqueva et je prends un sandre dès les premières minutes. Puis c’est le calme plat durant plus d’une heure, la sonde live nous permet de voir les refus et aucune animation ou coloris ne semble décider les luciopercas de mordre à nos leurres.

Nous décidons de passer en sharp shooting et partons sur le secteur d’ Estrela plus au nord et ça semble le bon choix puisque les poissons sont bien présents pendus dans la couche d’eau et mordent bien. La majorité des prises mesurent plus de 70 cm et Cathy un peu rétive à cette technique au début s’y met très vite et enchaine les poissons. Je ne vais pas vous raconter une fois de plus comment fonctionne cette technique mais c’est hyper addictif. Nous décrocherons autant de poissons que nous en ramèneront au bateau sans parler des refus nombreux malgré une présentation au top.

Le lendemain c’est pétole sur le lac, parfait pour la verticale, je prendrai même mon premier coup de soleil sur la nuque de 2024. J’ai pêché les trois quart du temps pieds nus et en tee shirt, à la mi février c’est appréciable.  Nous pêchons le secteur du barrage et je ferai même un petit bass par 14m de fond. Le matin filant nous nous remettons au sharp shooting car les touches s’estompent et c’est reparti pour le jeu vidéo… Nous terminerons l’après midi sur quelques passes en verticale où l’activité des sandres avait repris.

Dernier jour,  la météo n’est pas la même, c’est gris, frais et humide et le vent annoncé est plutôt fort toute la journée, nous arrêterons même à 14h30 tellement ça devenait désagréable. Là je n’étais pas en tee shirt mais en sweat avec un blouson par-dessus. La pêche a brutalement changé, les sandres ont la gueule fermée et avec ce vent impossible de pratiquer le sharp shooting. On pêchera donc en verticale mais en recherchant le poisson de façon active à la sonde live et nous prendrons encore quelques jolis sandres. L’anecdote du jour est ce sandre décollé d’un mètre du fond et positionné à trois mètres d’un autre. On dérive précisément sur le premier, refus, j’anime par un twiche et le poisson prend peur et s’échappe. Ce mouvement met en rogne le second qui file sur mon leurre directement et se pend après… Comme quoi, sans la sonde je n’aurais jamais pu voir ça.

Fin de la journée et repos avant de quitter l’hôtel à 2h00 du matin pour être à l’heure à l’aéroport de Lisbonne. Nous rentrerons fourbus mais heureux avec la découverte du sharp shooting avec le meilleur des formateurs qu’est Pascal pour Cathy.  Nous prendrons environs  25 sandres en deux jours et demi avec autant de décroches sans parler des dizaines de refus qui vous font maugréer dans le bateau.
Je retiendrai ce petit bass en verticale et ce superbe sandre à la gueule leuciste que je peux inscrire dans mon hall of fame.

Un grand merci à Pascal pour ces journées et cette découverte de gastronomie locale, j’aurai gouté le fameux champignon du coin dont tous les portugais raffolent, l’omelette aux asperges sauvages, sans compter les charcuteries savoureuses et les fromages locaux dont l’excellent Queijeria Charrua. Les sandres ont été combattifs à souhait et tous sont repartis sans encombre alors que nous les pêchions à plus de 10m de fond.

C’est une destination que je vous recommande, à seulement 2h30 d’avion de lyon, puis deux heures de véhicule de loc depuis Lisbonne ou Faro.

Gardez la pêche

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