Le Daiwa BG pour « Black Gold » est une vraie légende de la pêche, tout autant qu’a pu l’être le Mitchell 300. Ce BG a équipé nombre de pêcheurs en mer car il était tout bonnement increvable et même si son look était dépassé, son anse de pick up qu’il fallait rabattre à la main, il s’en vendait encore beaucoup tous les ans chez les gens de mers mais aussi chez les siluristes.
Lorsque Daiwa a modernisé ses moulinets ces trois dernières années, elle s’est attaquée au BG avec la volonté d’offrir un moulinet à la hauteur de son ancêtre niveau solidité et disposant des dernières technologies. C’est ainsi que le BG nouvelle mouture est arrivé et est dispo en 7 tailles qui vont du 2000 au 6500
Lorsque j’ai voulu m’équiper pour le silure à soutenir j’ai souhaité m’offrir ce moulinet qui semblait apte à répondre à mes attentes : Peu importe le poids, grosse contenance, fiabilité du mécanisme et frein de qualité. J’ai donc choisi le modèle 5000 qui me paraît convenir pour les pêches occasionnelles du silure que je peux réaliser, tout en ne cherchant pas le tout gros.
Le Daiwa BG 5000 n’est pas franchement léger : 640g quand même sur la balance mais comme il ne servira pas ou très occasionnellement à lancer le poids importe peu, au contraire il donne une sensation de robustesse.
Le bâti est en aluminium ainsi que la bobine, le rotor en arche est quant à lui en polycarbonate. Le pick-up est manuel, pas de risque de casse du système de ce côté lors d’un combat puissant.
Le frein, pour un moulinet de ce tarif (une centaine d’euros) possède des disques carbone, autant dire qu’avec ces disques et une puissance annoncée à 10 kg on pourra combattre sans aucun problème un très beau poisson.
Le ratio est de 5,7:1 pour un tour de manivelle de 1m20 en moyenne et la bobine peut contenir près de 350m de 40 centièmes.
La poignée est un modèle en T de fort diamètre qui tombe bien dans le creux de la main et qui permet de s’y agripper en gardant beaucoup de force dans le poignet.
Autre élément appréciable, la manivelle se visse directement dans la roue de commande. On ne peut pas la plier ce qui est dommage pour le transport mais qui enlève des points de faiblesse et empêche des vibrations désagréables qu’on avait avec les poignées à axe hexagonal.
Selon Daiwa, la roue de commande Digigear II est la plus large jamais intégrée dans un moulinet, rappelons aussi que le Digigear II équipe l’ Exist ! Rien que ça !
Quel avantage à une grande roue de commande ? Rappelez-vous votre vélo à plusieurs plateaux, avec le grand plateau on force moins qu’avec le petit et si l’on est amené à forcer, on envoie une grande puissance.
Ce moulinet comporte 6 = 1 roulement dont 1 placé sur l’axe sous la bobine pour une meilleure fluidité de la bobine lors du combat.
Il ne dispose pas de l’huile aimantée mag Sealed, il est donc conseillé de le laver à grande eau après chaque sortie en mer et de bien le graisser régulièrement.
Un moulinet qui sur le papier semble parfait, il me tarde juste de le mettre en action avec un moustachu bien énervé au bout mais je sens qu’il fera tranquillement le job. Que dire de plus, la finition est parfaite, pas une bavure de matière sur le bâti, aucun jeu excessif des pièces, une frein très précis et une gueule !
Et pour le tarif d’un tout petit peu plus que 100 euros, bénéficier de la roue de commande Digigear II et d’un frein carbone est une aubaine dont j’aurai été bête de me passer.
Gardez la pêche
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