Ce petit poisson est présent sur une grande partie du territoire français, dont le Morvan où on le retrouve sur la totalité des cours d’eau de première catégorie.
Moi qui pensait en connaître sur les poissons d’eau douce, j’ai pris cette année deux spirlins à la mouche et je me demandais ce que j’avais là, des chevesnes ?
C’est donc assez étonné que j’ai appris par des lecteurs de ce site que c’était un spirlin, comme quoi on en apprend tous les jours.
Le spirlin se nomme Alburnoides bipunctatus chez les scientifiques. Facile a reconnaître par sa ligne latérale allongée vers le bas et ses deux rangées de taches noires qui la soulignent, on peut à la rigueur le confondre avec un blageon sans un examen attentif.
Le spirlin possède des airs d’ablette matinée avec la brème pour la nageoire annale. Sa tête ressemble à celle d’un gardon.
Le spirlin peut vivre en moyenne 5 ans et atteindre la taille de 15 cm au maximum. Il se nourrit de tout ce que le courant va faire passer à sa portée mais peine à chercher sa nourriture sur le fond.
Le spirlin se reproduit à partir d’avril lorsque l’eau va atteindre la température de 12 °, cette reproduction s’étale en ponte multiple jusqu’en juin et une température de 18 °.
La femelle dépose ses œufs sur les radiers entre les galets dans une zone de courant moyen, elle pond environ 200 œufs par ponte.
Il vit en petits bancs dans les zones de courant, les creux et selon la communauté scientifique peut migrer sur de grandes distances.
C’est un excellent vif pour la pêche, plutôt méconnu, et dans la rivière il sert de nourriture aux chevesnes et aux truites.
Vous en savez désormais un peu plus sur ce petit poisson discret que vous avez peut être déjà vu sans le savoir.
Gardez la pêche.
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