Ma nouvelle activité professionnelle me laisse un peu plus de temps libre à consacrer à la pêche. En effet, je bénéficie maintenant de congés payés qui « collent » en partie aux congés scolaires.
Un mois de vacances, entre fin juillet et fin août, du jamais vu pour moi. J’avais décidé de consacrer les trois premières semaines à la réfection totale de la salle de bain, un vieux serpent de mer qui courait depuis dix ans … Bien m’en a pris, car du matin où j’ai commencé à arracher la baignoire, il s’est mis à pleuvoir tous les jours … Et parfois un vrai déluge !!!
Bon, j’exagère un peu … Il y a eu un jour où il n’a pas plu. C’est le jour où l’on s’est pris un orage de grêle.
Résultat : Pas de pêche pendant plus de trois semaines, sauf une petite sortie rapide à Madine un samedi matin entre deux averses. Rien de folichon, et, de plus, rentrés sous un déluge biblique, toutes les affaires trempées, le bateau rempli d’eau …
Bien décidé à nous refaire, nous avons, avec Nass, concocté un petit stage (assez dense et compact) de rattrapage sur cinq jours, avant la reprise de la rentrée.
Avec, dans l’ordre, une matinée avec mon cousin à l’étang du Stock, suivie d’une journée à Pierre-percée dans les Vosges, ensuite un saut dans un de mes petits rus à truite, et, pour finir, une journée au lac de Der. De quoi s’occuper sainement, non ?
Mon cousin nous attend vers 6h30 au petit port de barques du Grand Stock. Nous allons consacrer cette matinée à chercher les perches, qui, en ce matin du 16 août, commencent à manifester un solide appétit. Embarquement immédiat sur un bateau « à l’ancienne », tout en bois et fibre. Ça pèse un âne mord, mais c’est super stable.
L’étang du Stock au petit matin …
Infos sur ce lieu de pêche : https://aappma-sarrebourg.fr/index.php/fr/les-sites-de-peche/domaine-public/l-etang-du-stock
En route, à la recherche des jolies zébrées, dont la qualité de la population sur ce plan d’eau est assez réputée.
Nous réussirons, avec un peu de mal, à leurrer une bonne vingtaine de poissons, et pas exceptionnels niveau taille … Les perches semblaient ne s’intéresser qu’aux petits vairons présentés par les pêcheurs à la ligne.
Un des nombreux petits sandres qui se sont également laissés tenter par nos petites « doublettes » de leurres souples. Cette espèce est également bien représentée dans ce plan d’eau.
Jeudi, nouvelle destination : Le lac de Pierre-percée, dans les Vosges.
Cale de mise à l’eau du pré Barbier, au petit matin.
Plan d’eau magnifique, mais une pêche réputée difficile … On le sait, on s’y est déjà cassé les dents par le passé.
Ce plan d’eau sera, pour nous en tout cas, fidèle à sa réputation : Nous ne réussirons, pour cette journée, qu’à leurrer trois petits brochets, même pas dignes de se retrouver en photo ici. Et pas moyen de trouver un banc de perches en activité.
Des copains y sont allés ces temps-ci, et ont réussi de beaux coups de ligne, aidés en ça par leur nouveau sondeur LiveScope : En effet, ils prendront quelques jolis poissons dans 50.00m de profondeur, poissons en suspension entre 10 et 15 mètres, au milieu de nulle part.
Difficile de pêcher dans ces conditions sans ce type d’éco-sondeur. Non pas que cette électronique fasse mordre le poisson, mais cela permet de mieux cibler les zones à pêcher.
De retour chez nous, et après une petite journée de repos, le samedi sera consacré à taquiner les truites près de chez moi. Fait exceptionnel, les pluies soutenues de juillet et août ont contribué à maintenir les hauteurs d’eau à un niveau que je n’avais encore jamais vu en cette saison. Pas d’arrêté interdisant la pêche, on peut donc y aller.
Ce sera une première pour moi, la pêche de la truite étant la plupart du temps fermée à partir de mi-juillet en Meuse, tout du moins dans les petites rivières.
Ce sera le copain Olivier qui m’accompagnera pour cette sortie en waders.
Les poissons sont tatillons, ne suivent pas les leurres, et mordent du bout du museau. Cela nous vaudra un festival de touches ratées, surtout pour moi qui pêche avec des hameçons simples.
L’herbe est verte, la végétation fournie, l’eau coule … On se croirait presque au printemps.
Encore une belle journée, …
Sur le chemin qui nous ramène à la voiture, tout d’un coup, Olivier se retourne et me demande si j’ai un couteau.
– Pourquoi faire ???
– Et bien regarde, là, sous le bosquet …
Bon sang … De retour à la maison, un petit nettoyage, et il n’y a plus qu’à les ajouter, une fois cuits, aux pâtes à la crème. Un délice.
Dimanche, pour le dernier jour de cette session, ce sera le lac de Der.
Le lever de soleil à la cale de mise à l’eau de la Brèche.
La digue éventrée, nommée « La Brèche » …
Direction la pointe de la Cornée, en espérant trouver les perches.
Ce sera finalement une palanquée de petits brochets qui se jetterons sur nos leurres. On essayera de monter en taille, en augmentant la dimension des leurres.
Malheureusement, le beau bec du jour se décrochera au bateau, laissant Nass un peu dépitée d’avoir perdu ce beau poisson.
L’église St Rémi de Champaubert.
Ce n’est que le soir, en revenant vers la misalo, que nous trouverons des perches en activité dans la bordure. Mais que de la perchette de 10cm. Rien de bien intéressant.
En insistant un peu, nous prendrons même quelques petits aspes qui se sont invités au festin.
Les aspes sont de plus en plus nombreux sur ce plan d’eau. Ils sont certainement arrivés là lors des phases de remplissage du lac, l’eau étant puisée dans la Marne.
AB