La fabuleuse histoire du gardaboire esoxiste

On peut avoir la meilleure canne du marché, le moulinet le plus cher, le bateau le mieux équipé mais si l’on a  pas un bon gardaboire, la partie casse croûte de la sortie pêche n’aura pas la même saveur. Il m’a paru opportun de vous présenter mon nouveau gardaboire et de vous raconter l’histoire de cet équipement.

Ceux qui me suivent depuis le début savent de quoi je parle, pour les autres le gardaboire est un sac isotherme souple pour le transport du casse croute. Je viens d’acquérir le N° 6 que je tiens à vous présenter puisque vous devriez le retrouver sur pas mal de photos relatives à mes parties de pêche.

Pourquoi gardaboire ? Au début, avec le numéro 1 que j’avais rapidement appelé le garde manger, mon cher collègue Patoche m’ avait fait savoir qu’on transportait plus de bouteilles de blanc que de victuailles et qu’il valait mieux l’ appeler gardaboire…..
Mon premier gardaboire était un sac à appât isotherme Starbait, il en aura vu du pays celui-là mais il finira usé jusqu’à la corde.

Le second était un joli sac isotherme Sportsman qui a fait le bonheur d’un autre puisque je l’ai oublié au bord d’un lac un jour d’ouverture.

Le troisième était un sac cartable isotherme Shimano Tribal, très pratique pour les bouteilles, un peu moins pour le casse croute, son revêtement interne aluminium s’est vite dégradé.

Le quatrième qui fut celui que j’ai utilisé le plus comme le premier n’avait pas de marque, un achat chez Amazon, solide et toujours en bon état après 3 ans de service. Le cinquième fut un bakkan rigide et isotherme de marque Savage Gear, là aussi le revêtement interne n’a pas tenu une saison sinon il était très pratique.

Bref, issu de ma longue expérience de saucissonophile et amateur de vin blanc du maconnais, qui pourtant emmenait toujours un thermos de café, je me suis mis en recherche du gardaboire idéal et je pense l’avoir quasiment trouvé.
Il me fallait un sac de taille standard du genre 30cm de long, une bonne contenance, un revêtement interne souple et solide, une poignée de transport en haut et pas deux anses souples qui pendent et où on se prend les pieds, une pochette avant fermée par zip, des zips de qualité.

J’ai trouvé mon bonheur sur un site chinois bien connu pour deux ou trois fois moins cher qu’en France. Ce sac possède en plus de ce que j’avais besoin d’une poche latérale en mesh, des passants Mole sur l’autre coté et une petite pochette ouverte interne en mesh.
Ce sac mesure 30x20x25 et est suffisant pour une bouteille de vin, un thermos d’1l, deux verres, deux tasses, saucisson, pâté et fromage. La poche frontale accueille un sac contenant sucrettes, cuillers, torchon et tire bouchon.

Il est livré avec une bandoulière qui peut être pratique si on doit marcher mais sur un pont de bateau c’est un accessoire dont on peut se passer aisément.
Les passants mole sont très utiles pour y fixer ce que l’on souhaite, le tissu externe est un tissu de type Oxford en coloris camouflage pixel, le revêtement interne se compose d’une couche de fibres de coton non tissé et la partie interne étanche est composée d’ EVA souple gris métal plus résistant que le revêtement alu.

Il accuse à ce jours trois sorties matinales et maintient au frais mes aliments (en mettant deux blocs réfrigérés) tout le matin, donc idéal pour le casse croute. Ce sac est aussi équipé en façade de velcro où j’ai pu y scratcher un de mes patchs esoxiste, sympa non ?
Je pense qu’il verra pas mal de bouteilles et de saucisson celui-là.
Gardez la pêche.

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