Voici la nouvelle canne truite de l’esoxiste, une canne d’une finition exceptionnelle que je vais vous présenter :
La série des Dragonbait Trout ne comptait que deux cannes, je vous les avais déjà présentées dans un précédent article. Cette année, cette série s’agrandit avec un modèle Classic et un modèle D Contact.
Alors que les premières ne mesuraient que 182 cm, celles ci ont été conçues pour affronter de plus grandes rivières ou pour permettre aux amateurs de vairon manié de passer du vairon au poisson nageur et à la cuiller avec une même canne.
Le blank des nouvelles mesure 7 pieds soit une longueur de 218 cm. C’est un modèle qui offre plus de puissance. Toute cette série est en deux éléments avec un encombrement de 112 cm.
Le modèle Classic, celui de ma canne, possède une poignée de 40 cm, pèse 116g (pour une 2,2m ç’est une vraie plume), et sa puissance est de 4/10g pour une action progressive.
Le modèle D Contact est un peu plus forte, action de pointe pour une puissance de 5/16g.
Maintenant que les spécifications techniques sont passées, voyons ce m’a décidé à me l’offrir. Outre l’excellente réputation de Smith dont je ne possédais pas encore de canne, c’est le look hyper classique du produit qui m’a subjugué lorsque je l’ai vue exposée chez mon détaillant, j’en suis tout de suite tombé en extase.
Des bagues enjoliveurs en laiton qui rappellent les anciennes cannes à mouche, un porte moulinet en nœud d’érable superbe avec un vernis profond qui permet d’admirer les veines du bois. Un liège d’excellente qualité avec très peu de trous (grade 3AAA) donc moins d’enduit de rebouchage qui se barre au bout de trois mois et vous laisse une poignée « cheap ». Et pour terminer un butt (pommeau) en liège qui se termine par une bague épaisse en nœud d’érable protégée des chocs par un enjoliveur terminal en métal.
La peinture du blank est faite au tampon et réalisé individuellement lui donnant ce cachet et surtout le rendant unique. Les ligatures sont presque transparentes et laissent apparaître des reflets d’ambre lorsque le soleil les éclaire.
Ça me fait penser à la finition des fusils de luxe et des anciennes cannes à mouches quand la beauté des matériaux était alors sublimée et pas sacrifiée à l’autel du high tech « tout noir qui fait sport ».
Je n’ai qu’une hâte, arriver le plus vite possible à samedi pour l’essayer sur ma rivière et voir son comportement avec un poisson au bout. Les amis qui en ont gagné une dernièrement lors du concours truite au lancer du Moulin Talla n’en tarissent pas d’éloges.
Certes cette canne n’est pas donnée, elle tourne autour de 300 euros mais sa finition et ses matériaux inédits chez les autres fabricants vous rendront propriétaire d’un objet d’exception sans avoir à débourser les 600 euros ou plus de certaines cannes japonaises.
Cette canne est dispo chez les copains de Morvan Pêche à AUTUN, allez l’admirer en détail.
Gardez la pêche.
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