Ils vivent dans nos eaux : Le pseudorasbora

Le Pseudorasbora est loin d’être un poisson apprécié. Classé comme nuisible, il est normalement interdit de le transporter, chose qu’il faudrait dire haut et fort à certains pisciculteurs ou détaillants qui le vendent comme vif.

 Ce petit poisson qui dépasse rarement la dizaine de centimètre  est de couleur argentée à verdâtre.

Sa maturité sexuelle est atteinte entre 1 et 2 ans, et à partir de là notre pseudorasbora va enchainer les pontes multiples, jusqu’à trois par été. Les œufs sont gardés par le mâle jusqu’à l’éclosion.

 Le pseudorasbora ne vit pas vieux, trois ans tout au plus mais il aura eu le temps de se reproduire plusieurs fois.

 

Ayant pour origine le japon et le fleuve Amour en chine, le pseudorasbora aurait été introduit accidentellement en Roumanie  en 1960 à l’occasion d’alevinage en carpes. Il s’est alors développé dans tout le Danube.

Son introduction en Europe de l’ouest vient d’alevinages accidentels ou d’éleveurs de carnassiers qui l’apprécient comme vifs pour nourrir brochets et sandres.

 Il a été signalé pour la première fois dans la Sarthe en 1970 et on le trouve désormais un peu partout dans les plans d’eau et un peu moins dans les rivières et fleuves.

 

A titre personnel j’en ai introduit par mégarde il y a quelques années dans le plan d’eau familial pour nourrir les bass. Vendu à une pêche d’étang, le propriétaire m’avait assuré que ce petit poisson était idéal pour nourrir les gros, ce n’est qu’une fois arrivé et déversé que j’ai gardé un poisson mort pour savoir ce que c’était. Pourtant malgré sa réputation il n’en reste plus un seul dans l’étang, les bass ont tout mangé. 

Donc si vous croisez ce petit poisson un jour vous saurez maintenant ce que c’est.

Gardez la pêche

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