Nous connaissons tous la teigne pour pêcher la truite, vendue par lot de 50 ou 25 dans une boite remplie de copeaux de bois, cette charmante chenille est souvent l’appât préféré des pêcheurs.
Pour ma part c’est l’appât roi à la bombette, elle tient bien à l’hameçon et les truites ne lui résistent pas.
Sinon, d’où vient cette bébête ? Il s’agit de la larve ou de la chenille d’un papillon de nuit nommé « Galleria Mellonella », papillon de la famille des mites, nocturne et dénué du charme des papillons de jour.
Le papillon vit de mai à octobre, il possède une envergure de 30 à 40 mm. Il n’a rien de remarquable et passe inaperçu aux yeux du non initié.
Cet insecte ravageur de la race des lépidoptères ne s’appelle en réalité pas teigne mais « fausse teigne de la cire ». Maman papillon ira pondre la nuit ses œufs dans les rayons des ruches. La larve en grandissant y creusera ses galeries et les alvéoles percées seront abandonnées. Si maman teigne donne 200 bébés teignes on imagine l’état des alvéoles.
Redoutée des apiculteurs la teigne n’a guère l’occasion de pondre dans les ruches domestiques qui sont traitées contre son apparition. Elle recherche les ruches sauvages qu’elle peut anéantir en occupant simplement leur habitat et en dévorant la cire.
Désormais on trouve dans le commerce des teignes momifiées qui se conservent presque indéfiniment (selon les arguments des commerciaux). Pour les vivantes, les garder dans le bac à légume du frigo et au sec, elles ont horreur de l’humidité.