Les leurres durs et leur utilisation : Le leurre inclassable ou presque
Pour terminer ce dossier consacré aux leurres durs, voyons un peu ce que l’esprit humain a pu inventer pour leurrer les poissons et qui ne rentre ni dans la catégorie des cranks, jerkbaits, jerkbaits minnow, vibration, swimbait, etc etc.
Ils ne sont pas si nombreux que cela ces leurres durs « bizarres » mais s’ils existent c’est bien qu’il répondent à une demande des pêcheurs ou des poissons.
Le plus étonnant de tous à mon sens est la grenouille Westin, ce swimbait à deux appendices et équipé d’une large bavette n’est ni vraiment un swimbait, ni vraiment un crank shallow. La marque le propose sous la forme d’un modèle de 18.5 cm plutôt classé en big bait et sous la forme d’un autre modèle plus petit en 13 cm plus facile d’usage avec un matériel classique.
Chez Savage Gear on retrouve une imitation de rat en swimbait et une imitation de caneton en propbait.
Ce leurre serpent de Savage Gear est lui aussi une curiosité, constitué d’une multitude de segments, équipé d’une bavette, c’est quasiment un swimbait.
On trouve aussi les célèbres frogs américaines, des leurres durs plutôt souples.. Pas facile à classer eux aussi, la Basirisky est une frog qui nage comme un crawler.
On aurait pu ranger ici les Cicada et les leurres à hélice mais on les considérera plus comme des top waters plus classiques.
Le cas de leurres hybrides est lui aussi à mettre en avant, C’est Storm qui en fut le précurseur mais Savage Gear et Rapala ont ensuite proposé des modèles composés d’une partie dure et d’une partie souple qui fonctionnent surtout en direction du brochet.
Il reste des leurres durs fantaisie qu’on trouve rarement sur le marché français mais plus communément sur l’ américain, des trucs qui nagent ou pas mais équipés de triples !!!
Ces inclassables dont la liste est loin d’ être exhaustive ne sont que peu utilisés mais ils ont le mérite d’exister dont d’être cités dans ce dossier.