Je peux un peu fanfaronner car j’ai eu la chance de gagner la compet amicale entre Cathy, Patoche et moi même…Eh oui j’ai réussi mon ouverture alors que les conditions étaient difficiles avec des eaux basses et cristallines.
Comment j’ai fait..Voici le récit:
En arrivant alors que l’aube ne pointait pas encore j’ai pu constater que le niveau du Ternin (71) était très bas, ça m’a rappelé de bien mauvais souvenir il y a quelques années. Tout ça s’était soldé par une brecouille monumentale. Donc finesse et discrétion ont été mes mots d’ordre pour l’aube naissante. J’ai alors attaqué au vairon manié sur une monture de 3 g, le tout avec une tête de ligne en fluoro de 20 centièmes.
Je me suis dirigé vers un poste que j’ai découvert l’année dernière et qui n’a pas l’air d’être connu par les autres. Premier passage au ras du fond et je sens un bon gratouillis mais je ferre somme un bucheron et c’est loupé…
Second passage, la truite mord mais ne se pique pas, elle dévale et se cale devant moi à 5m…lancer discret, dérive juste soutenue et la fario ouvre sa gueule blanche. Je ferre et je ramène cette surdensitaire plutôt nerveuse. Ouf, je ne suis pas brecouille.
Malheureusement le barouf à ameuté d’autres pêcheurs qui assaillent mon poste de l’autre coté de la rivière… Je quitte donc le coin pour l’amont.
Et c’est reparti… Je décale une truite et l’agace au vairon mort. Elle met quelques coups de gueule et finit par se prendre au bout de deux ou trois passages. Youppi j’en ai deux !!!
Cathy arrive suivie de Patoche qui ont tenté l’amont sans succès à la cuiller. Je leur dis que le secteur est bon et que quelques « manches courtes » sont encore là.. J’invite patoche à lancer au pied d’une souche et pour une fois il m’écoute et pique une truite à la cuiller n° 0.
Perso, je fais mumuse avec une truite qui machouille mon vairon sans se piquer. Elle me rend le premier avec seulement la tête mais finit par se piquer sur le second. Elle sera venu au moins dix fois l’attaquer sans se piquer, mais la onzième fut la bonne. Et de trois…
Je change mon vairon et Cathy me montre une truite qui suit sa cuiller sans l’attaquer. Ni une ni deux je lance, dérive nickel, la truite vient, ouvre sa gueule, ma tresse se tend et rependu…. Et de quatre…
Miss blade n’arrive pas à concrétiser et tire la langue au photographe…
Vient l’heure du casse croute où nous sommes rejoints par les copains, dur selon eux…Les pêcheurs rencontrés sont mitigés, pour certains ça a mordu pour d’autres c’est dur de chez dur. Après un Montagny, un Rully, un blanc indéterminé nous y retournons le cœur léger…Hips…
Je décide de passer au poisson nageur et à la cuiller et de tenter l’aval du parcours mais mon choix est plus dicté par la proximité de la buvette de l’ AAPPMA que par la logique. Evidemment au bout d’une heure et demi, je n’en ai pas piqué une seule.
Je rejoint la buvette où je retrouve les copains. Je suis dans le peloton de tête avec mes 4 truites. Nous somme rejoints par Cédric, 17 ans qui aura étrenné sa Dragonbait et son Rarenium.
Petite dédicace à ceux qui fanfaronnent en se vantant de ne jamais pêcher les surdensitaires « trop faciles » et se la jouent un peu…Ce coup ci elles étaient bien difficiles à leurrer!
Cette belle petite matinée, bien glaciale comme celles du Morvan, s’est terminée par une bonne tête de veau au restaurant…Bon, je vais maintenant faire une petite sieste.
Gardez la pêche.
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