Si j’avions su, j’aurions pas venu !

L’astre naissant perçait doucement l’obscurité profonde des jours hivernaux, le froid implacable figeait encore dans son drap de lin immaculé les arbres, les chemins, les ruisseaux de la contrée morvandelle.

C’est en ce temps que l’équipage de l’esoxiste se mit en chemin afin de partir vaincre Messire Esox et sa cohorte de chevaliers Perches et Sandre.

Nous partîmes promptement, évitant lez loups et les orques affamés, une pâle lumière tentait de déchirer le voile de la nuit.

Oncque n’avait vu pareil équipage plein de courage et d’allant s’en aller joyeux vers les terres lointaines et les eaux fraiches du bassin minier.

 

Jimny Suzuki, notre fier destrier nippon, dont les sabots en 205/70×15 frappaient l’asphalte glacée, nous menait fièrement vers notre destination.

 

Arrivé à la pointe du jour, notre surprise fut vive, la banquise avait fait son emprise du lac de torcy. Diantre ! Il nous fallait alors rebrousser chemin et traverser à nouveau les contrées sauvages et glacées.

 

Pour résumer, on est arrivé, c’était gelé et on est reparti !!!

On a eu le temps d’hiverner l’Esoxiste 3 et de boire notre bouteille de blanc. Et maintenant on regarde Bob l’éponge sur Nickelodéon.

 

Gardez la pêche.

 

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