Merci à Lionel Forest pour cette expression qui décrit bien notre état d’esprit au retour d’Hispanie…
Donc difficile retour vers nos eaux si peu poissonneuses avec une petite sortie au lac de Torcy ce matin pour la team.
La journée s’annonçait splendide, grand soleil, pas de vent, température estivale. Une journée à s’en aller pêcher les grands lacs alpins. Un paysagiste était même venu avec son camion de boulot.
Torcy étant une réserve d’alimentation du canal du centre, il est extrêmement bas, presque à son plus bas qu’on trouve généralement fin novembre. A notre arrivée à l’aube, trois barques sur le lac et une activité impressionnante des poissons blancs qui gobaient des éclosions. La quantité de poisson que renferme Torcy parait importante au vu de ce banc s’étendant sur plus de 200 m.
Nous avons donc attaqué plein d’entrain mais à 09h00, heure du casse croute arrosé avec le Saint Véran gagné hier à la tombola du Goujon Cuiserotain, excellent en plus, toujours pas la moindre prise dans l’appareil photo.
J’ai donc mis le cap sur la bordure et c’est vers une vieille route noyée que Patoche sauvera l’honneur avec ce petit brochet pris au tailspin..
J’étais tellement démotivé que j’ai arrêté de pêcher à 10h30 pour faire mumuse avec mon sondeur et bizarrement en jouant avec le GPS, le curseur s’est déplacé jusqu’à une trace à mille kilomètres de là….Dans un endroit poissonneux nommé Méquinenza.. Encore un syndrome post traumatique ibérique, le SPTI, qui a frappé un pauvre pêcheur. On m’en avait parlé mais je n’y croyait pas.
Gardez la pêche.
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