Viva Espagna !

a mequinenza 2 (5)Dans deux jours à l’heure où je mets en ligne cet article, j’aurai franchi la frontière à la Jonquera, fait le plein d’apéritifs pour la semaine et il se peut que vers 16h00 j’arrive enfin à destination au camping du lac Caspe.
J’en rêve déjà en écrivant ce lignes, la douceur du climat, les potes, les soirées philosophico-halieutico-politico-apéritives…

Ca fait maintenant déjà deux fois que je me rends pour une semaine à Mequinenza. Ca faisait pourtant longtemps que je le voulais y aller mais je n’en avais pas le courage, 11h de route, ça use son bonhomme. Jusqu’à ce que Seb de Morvan Pêche me décide et je ne lui en serait jamais assez reconnaissant de m’avoir décidé à bouger jusque là.

La première année avec Patoche et Cathy, nous y sommes allés en touristes, nous avons loué une barque sur place et partit à l’aventure. Je garde un souvenir très fort des blacks bass en chasse, des combats sur ces diables verts qui me faisaient oublier mes brochets.

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La seconde année, soit l’année dernière, j’y suis allé avec ma barque l’Esoxiste 2 et avec des copains. Ce fut l’année des maxi tatanes, des perches folles furieuses aux touches très violentes. Ma pauvre barque filant à 30 km/h sur cette mer intérieure, les teutons qui rentraient bredouilles et bavaient devant nos perches avant que nous n’ avouions que le ver de terre avait sauvé de la brecouille.

Cette année, toujours avec des copains mais aussi Miss Blade, c’est le bass boat Esoxiste 3 qui naviguera à 60 km/h et nous mènera sur des destinations lointaines que je ne connais encore pas.

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Déjà là tout est prêt ou presque, l’immatriculation du bateau, le téléphone débloqué à l’international, le plein de leurres, la liste des trucs à emporter en cours de finalisation.

Samedi vers 16h00, nous nous engageront sur le chemin caillouteux qui mène au camping. Les pneus chauffés par des heures de route crépiteront au contact des graviers. Nous arrêteront le véhicule à la barrière automatique à coté de ce gros palmier. Maria nous accueillera pour nous remettre nos clés et nos permis de pêche. Nous irons dans les bungalows les plus récents en traversant la zone des plus anciens, ombragés certes mais une horreur pour manœuvrer avec un bateau.
J’irai au plus vite faire désinfecter ma coque pour pouvoir naviguer en règle pendant que mes deux équipiers installeront le quotidien à vivre durant 7 jours.

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Comme d’hab, Patoche se jettera sur la télé pour comprendre comment ça marche ce bazar par satellite. Perso je serai encore à chercher le Wifi pour ne pas être totalement déconnecté du monde.

Puis viendra 18h00, nous irons au bar prendre une cerveza ou deux. Nous retrouverons Seb, Mat, Franck, Didier, Patrick, Jean Louis, etc.. puis direction dans l’un des trois bungalows des morvandiaux pour un apéro gigantesque. Le bateau sera prêt pour le lendemain, les cannes prêtes aussi, tout ceci n’attendra que notre lever.

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Et le lendemain, vers 6h00, le réveil sonnera sur mon mal de tête habituel. Ca s’agitera partout dans les bungalows. Nos voisins teutons sortiront encore sur le perron en slibard en se grattant les parties et en parlant cette langue gutturale si incongrue dans ce paysage.

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Puis vers 06h30 le soleil enverra une lumière blafarde derrière la colline, signe qu’il se lèvera d’ici une demi heure. Les premières embarcations se rendront déjà à la mise à l’eau située à 200m. Nous attendrons encore un peu, histoire de ne pas faire la queue trop longtemps à la cale mais je trépignerai …Puis ce sera la libération, le moteur de la troize va ronfler et nous allons naviguer et pêcher. Le reste…Je le raconterai en rentrant.

Gardez la pêche, Ola !

 

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