Un gilet de sauvetage pour éviter la noyade

Tous les ans, hiver comme été, des pêcheurs perdent la vie après avoir chuté de leur barque. Si en hiver nombreux sont les pêcheurs à revêtir un gilet, en été c’est moins de 1 % de ceux que je rencontre qui le portent, pourtant si on ne sait pas nager c’est indispensable. Et même si comme moi on nage plutôt bien, il y a toujours le risque d’hydrocution.

Voyons quelques modèles de gilets de sauvetage qui rappelons le sont obligatoire pour la pêche en barque.

Il est utile de préciser que la loi oblige tout pêcheur à embarquer un gilet de sauvetage par personne sur le bateau, elles ne sont pas obligées de les porter mais il faut les avoir sous la main. Voir le lien en fin d’article pour les équipements obligatoires pour la  pêche en bateau.

 

Ceux qui naviguent avec de gros bateaux embarquent souvent des brassières oranges, oubliez ça car il est impossible de pêcher avec ce truc autour du cou, c’est juste  pour balader des gamins.

Il existe des gilets d’aide à la flottaison qui comportent des poches. Il sont remplis de plaques de mousse et coûtent moins chers que les gilets gonflables, corollaire à ça ils sont peu confortables, mais il n’y a aucun entretien.

 

Venons en aux gilets gonflables qui sont les plus utilisés et que l’on trouve partout chez les détaillants.

Le premier modèle est un gilet à déclenchement manuel, c’est ce que j’ai choisi et vous verrez ensuite pourquoi. C’est un gilet qui se gonfle au moyen d’une cartouche de CO2 en tirant  sur un déclencheur. Il ne  faut même pas une seconde pour déclencher ce gilet. Évidemment une fois gonflé il faut le dégonfler, mettre une cartouche neuve et le plier à nouveau dans sa gaine.

 

Le modèle supérieur est du même type mais seul le système de déclenchement diffère, c’est un système avec pastille de sel qui se dissous au contact de l’eau en une seconde. Idéal en cas de choc ou de pêcheur ayant perdu connaissance, je me méfie de ce système car il craint l’humidité. En effet, stocké dans le coffre de la barque il arrive qu’il se déclenche seul , je l’ai vu deux fois et lors d’ une de celle ci sa puissance à propulsé et cassé une  boite de leurre sur la coque.

 

Le top est un gilet à système hydrostatique, déclenchement automatique par système Hammar qui fonctionne avec la pression de l’eau. Logiquement pas de déclenchement intempestif en cas de forte pluie mais un coût presque deux fois plus élevé qu’un gilet basique manuel.

 

Les gilets sont aussi classés en fonction de leur portance, pour nous pêcheurs il est d’usage de conseiller les 150 N qui permettent à un homme de flotter assez haut  et d’avoir toujours la tête hors de l’eau quel que soit son poids et les vêtements qu’il porte.

Je suis un très mauvais exemple car je ne porte mon gilet que par conditions difficiles, néanmoins j’ai pris le temps de régler le harnais à ma taille, un gilet doit être ajusté pile poil pour être efficace. J’ai vu nombre de pêcheurs acheter leur gilet et le caler dans un coffre de barque sans prendre le temps de l’essayer, le régler et voir comment ça marche.

 

Le coût moyen d’un gilet simple est de 50 euros, un hydrostatique s’achète entre 100 et 150 euros. Dans tous les cas les cartouches de CO2 ont une durée de vie inscrite sur le gilet, il convient de les remplacer, ça ne coûte pas très cher et on trouve ces cartouches un peu partout même chez Décathlon.

Les japonais et les américains ont de petits gilets qui ne gênent pas et qui sont insérés dans des ceintures bien moins encombrantes que nos U qui gênent souvent les mouvements. La marque Certec fait des gilets en Y, très peu gênants mais les tarifs s’envolent. Plastimo et son gilet Pilot est le plus connu et le plus vendu mais bien d’autres marques existent et sont homologuées CE.

 

N’oubliez pas cet accessoire qui peut vous sauver la vie et portez le le plus souvent possible même s’il fait beau et chaud

Relire la page sur les équipements obligatoires pour la pêche en barque.

Gardez la pêche.

 

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