Truites sauvages du Morvan

Ce matin, le reveil a sonné bien avant l’aube afin d’être au bord de l’Yonne avant les autres. Les vraies sauvages du Morvan sont rusées et les plus belles ne mordent que durant les premières heures du jour.

La météo, pourtant morose nous aura épargné et la rivière, quoique haute était superbe

Nous sommes donc arrivés sur l’Yonne à quelques kilomètres de sa source, sur des postes que j’ai énormèment fréquenté il y a une vingtaine d’année. Premier constat, tout à changé, si les trous sont restés, le courant n’y est plus le même et la rivière est de plus en plus remplie d’embâcles, plus personne ne dégage les troncs qui la barrent.

 

Arrivés vers 07h00 avec Cathy, nous nous sommes rendus directement dans une zone où 4 ou 5 trous sont pêchables car pour le reste il y a un peu trop d’eau et de courant. L’eau était très claire et glaciale, ça n’augurait rien de bon.

 

Ma plus grosse truite sur cette zone remonte à une bonne quinzaine d’année et ne mesurait que  24 cm, je précise que sur ces eaux acides et pauvres la maille est à 18 cm.

 

J’ai donc pêché au vairon manié alors que Cathy avait pris l’option tête plombée et leurres souples. A priori le vairon était un meilleur choix puisque j’ai attelé cette superbe 26 cm qui m’a offert un joli combat dans un trou emcombré. Je vous laisse admirer la belle:

 

Pour info, je l’ai gardée, une truite comme ça est assez rare sur le coin et à 26 cm elle a déja pu se reproduire plusieurs fois, je m’apprête à la déguster au beurre.

 

Dix minutes plus tard c’est une petite de 15 cm que je prendrai toujours au vairon mais elle regagnera la rivière.

Nous remonterons l’amont pour pêcher des “chaudrons” que je connais bien mais là ce sera chou blanc, ce qui est étonnnant car ces trous recèlent toujours des poissons, certainement que la fenètre d’activité s’était refermée….

 

Résultat: 2 sauvages pour moi, une touche ratée et une autre touche ratée pour Cathy. Dur dur, mais d’expérience cette rivière aussi sauvage que ses poissons  n’offre ses truites que lors des coups d’eau orageux. En attendant ce fut un crapahut où il a fallu escalader, patauger, grimper….Usant mais si beau !!!

Gardez la pêche

 

Les commentaires sont fermés.