Trois jours à Vassivière avec l’ AMC

Cette sortie amicale en club à Vassivière  a été gérée de main de maitre par l’équipe de l’ AMC (Association Morvan Carnassiers) que je tiens à remercier pour tout le boulot que ça représente en terme d’organisation. Voici un petit compte rendu de nos aventures en terres limousines.

 

Nous sommes donc arrivés cette année à 11h00 sur la presqu’île de Broussas où nous logions au village de vacances. Prise de contact avec les lieux où nous serons remis les clés des chalets vers 17h00 puis direction la mise à l’eau de Nergout pour que l’Esoxiste 3 puisse voguer.

Nous avons été accueilli par la pluie et le vent, tant pis me suis je dis, ce sera mieux demain !!!

 

Direction aussitôt vers la queue qui nous avait réussi l’année dernière avec deux brochets. Elle était abritée du vent et nous avons pu déjeuner  d’un solide casse croute en pleine nature où les girolles commencent à pointer leur nez. Nous avions amené l’apéro, le coffre à canne est idéal pour transporter ce type de breuvage.

 

 

Puis pêche…Dérive le long des bordures à la recherche des becs jusqu’à 17h00 mais aucun ne gratifiera nos leurres d’une jolie morsure. A croire que les coins visités étaient vides de brochets. J’aurais une touche à coté d’une barque noyée sur mon One Up 3 pouces mais pas de poisson pendu, surement un bébé bec.

Le soir après avoir pris en compte notre chalet et déchargé tout le barda, direction l’apéro avec les copains de l’ AMC qui ont mieux réussi que nous. Il faut dire que certains sont arrivés très tôt ce matin. Quelques perches, un sandre maillé de 54 cm pris par Nathalie, et pour le reste que du petit.

 

 

L’apéro se passe bien, même très bien et l’ami Ricard (depuis 1932) est toujours autant apprécié des connaisseurs. Un grand salut à mon seul sponsor officiel !

 

Ensuite direction le barbecue où Stéphane officiera dans la fumée pour régaler les 33 autres membres de merguez et de saucisses en plus des charcuteries diverses et des crudités. Le tout arrosé d’un peu de rouge, enfin un peu qui veut dire suffisamment.

 

Seul bémol à cette soirée, de petits moustiques miniatures qui vous dévoraient chaque parcelles de peau libre et cela même au milieu de la fumée des merguez.

 

Nous quittons la bande vers 11h00 en ayant prévu un réveil à 05h00 pour le coup du matin. Le réveil sonne ensuite sur un mal de tête carabiné que seul un efferalgan codéiné guérira une bonne heure plus tard. Malade comme un chien le Sylvain, longtemps que ce ne m’étais pas arrivé.

J’ai des soupçons sur le cocktail vent, pluie, froid, moustique….Mais aucun sur l’alcool…

Donc, dans un état très vaseux, et après avoir regardé mon équipage charger le bateau car j’étais encore dans le gaz, nous avons mis le cap sur une ferme noyée et ses murets face à Nergout.

 

Cathy au drop avec un ver enregistre deux tapes rapides de perchettes. Nous n’insistons pas préférant chercher les brochets et repartons pour des bordures tout en se baladant au thermique sur les 1000 hectares de ce lac superbe.

Le vent et le froid sont toujours là mais la pluie ne nous donnera qu’une petite averse vite passée. Nous faisons toutes les petites anses protégées du vent car celui ci souffle vraiment fort  mais aucun brochet ne veut taper sur nos leurres. D’ailleurs la pêche est tellement désagréable que nous rentrons déjeuner au chaud à midi pour ne ressortir qu’à 15 heures.

 

C’est derrière l’Ile de Vauveix que Patoche, enfin, annonce la touche. Alors qu’il pêchait avec un shad Divinator d’au moins 12 cm, il prend un micro bec de guère plus de 30.

 

Nous terminons par un ancien étang dont la digue est écroulée et qui communique avec le lac mais là aussi malgré le coté nid à brochet aucun ne mord. J’essaye pourtant les leurres de surface, les spinnerbaits….Nada !

Retour au camping pour devinez quoi ? Un apéro bien sûr. Là on apprend que les chasseurs de sandres commencent à prendre quelques poissons mais rien de bien gros, des sandres de 50 à 55 cm. Un brochet de près de 70 sera pris, le seul de tout ce week end à avoir une taille correcte. Quelques 50/60 cm mais rares et quelques perches de 30/35 cm.

 

Nous partons ensuite au restaurant chez Lolo (la saumure) pour un bon repas chaud collectif et convivial qui se termine à 23h00. Ce coup ci je bois un peu d’eau entre deux verres de vin, d’autant que les températures de ce mois de novembre (on m’a dit qu’on était en juin mais ce n’est pas possible) sont hyper fraiches. De retour au camping la pluie nous fait signe et nous annonce une matinée dans la même lignée que les jours précédents voir pire !!!

 

Réveil à 06h30 car la fatigue se fait sentir et mise à l’eau vers 08h00. Nous changeons de stratégie et laissons tomber notre brochet préféré pour nous concentrer sur la perche et le sandre.

Direction sur l’étang de la veille. Je stoppe le moteur à 50m et nous glissons tranquillement à l’électrique. Premier lancer à la lame vibrante Nories Jackablade et c’est une tape juste en passant sur les restes de la digue noyée.

 

Première perche de 32 cm à rejoindre le vivier. Second lancer, idem mais elle fait 30 cm, troisième lancer et une nouvelle 30 cm. Pendant ce temps Cathy au drop loupe deux touches et Patoche arrête le gros LS pour monter une lame.

Je décroche une nouvelle 30 cm  et les touches se calment. Je prendrai une 28 cm toujours avec cette même lame puis une kiki de 20 cm au leurre Spinmad.

 

J’ai la baraka car je suis le seul à rentrer du poisson…Nous restons encore une demi heure sur le secteur avant de partir sur un muret noyé dans 5m dont les waypoint ont été laissé par son précédent propriétaire sur le sondeur.

 

C’est là que le I Pilot Link me démontre toute son efficacité pour une pêche ultra précise. Je rentre le waypoint sur le 898c Humminbird  via les touches et demande ensuite au Ipilot link de m’y emmener. Une fois arrivé sur le premier point je m’installe au cockpit pour une dérive rapide  sur les points du sondeur NSS grâce à ma télécommande. Arrivé au bout je repasse sur la plateforme avant et marque le dernier point de la ligne qu’a tracé mon sondeur. Je marque quelques points sur cette ligne et via la télécommande programme une route passant pile poil au dessus du muret noyé et cela en réglant même la vitesse via le cruise control.

C’est vraiment l’outil idéal pour le verticalier précis, je vous le présenterai en détail au cours du mois prochain. Premier passage, et Cathy rentre un mini sandre au drop  puis c’est moi qui prend une touche très vibrante en verticale, du style de celle qui se voit bien sur le scion  mais se ressent assez mal. Ferrage et c’est un 40 cm qui se pique sur mon One Up 4 pouces.

 

 

Seconde dérive décalée de 5m sur le coté et même punition pour Cathy avec le  plus petit sandre du week end… Je rechope un sandre de la même taille et ne le sort même pas de l’eau, il finit par se décrocher seul. Patoche et moi enregistrons quelques touches « coup de fusil » inferrable et c’est Cathy, toujours au drop, avec un keitech monté sur TP qui met au sec un sandre de 54 cm.

 

Ce sandre comme un autre pris par un des membres de l’AMC a une tête de truite, un museau moins prononcé que les autres, surement un particularisme local que je n’ai encore jamais vu ailleurs.

 

Les dérives ultra précises s’enchainent avec le Ipilot Link qui me démontre là tout son potentiel pour une navigation de qualité.

L’heure avance et nous quittons les lieux pour un autre secteur où de beaux échos  s’annoncent mais ni dessous ni dedans ni au dessus, rien ne mord. Le temps est des plus désagréable, un gros vent froid qui s’insinue partout et vous frigorifie et un crachin  qui essaye de mettre à mal mes habits de pluie, sans pour autant y parvenir.

 

Nous rentrons pour 11h00 et préparons la voiture pour le retour sous la pluie. Peu des 34 pêcheurs présents continuent sous cette météo désastreuse et pas mal replient en même temps que nous. Ce n’est qu’arrivé aux portes de la Saône et Loire que le soleil pointe enfin son nez.

 

Bilan de cette sortie à 4 heures de route, 25 litres d’essence pour le bateau, un lac superbe plein d’anses sauvages, de vestiges noyés mais aucun brochet digne de ce nom alors que j’étais surtout venu pour ça.  Si nous avions voulu nous aurions pu cibler les sandres durant ces trois jours et réussir notre pêche, heureusement que le dernier jour nous avons pris l’option sandre et perche sinon la brecouille s’annonçait.

Gardez la pêche.

 

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