Ternin en crue, les truites sauvages sont de sortie

C’est seul que j’ai tenté ce matin de prendre un truite alors que ma team avait déclaré forfait devant la montée des eaux morvandelles.

J’aurai du les écouter….

Donc arrivé vers 7h00, j’ai pu constater que le Ternin avait vraiment monté suites aux pluies diluviennes de ces derniers jours, le courant était puissant, les eaux mâchées, une journée idéale au ver…Sauf que je n’en avais pas.

 

J’ai donc essayé au poisson nageur heavy sinking (vachement coulant pour les amateurs de la langue de Molière) mais même lui ne coulais pas assez. En désespoir de cause je me suis retourné vers les leurres souples et les têtes plombées mais surprises, j’avais oublié mes leurres souples vermiformes pour n’avoir que des micro LS en 2 ou 1 3/4 de pouces.

 

Au bout d’une demi heure il m’a fallu me résoudre à admettre que malgré ces conditions favorables aux sorties de truites je ne ferai rien.

Cheminant le long du Ternin, alors que le soleil perçait et me réchauffait, j’ai pu discuter avec M. et Mme Martin, pêcheurs habitués des lieux. Lui officiait au vairon et affichait une splendide brecouille et son épouse elle, peut être plus maline que nous, en avait pris trois au ver en pêchant la bordure.

 

J’ai bien retenté en mettant une cuiller ondulante très lourde qui semblait bien nager mais rien….

Vers 09h00, j’ai regagné la voiture et retrouvé mon couple de pêcheurs. Alors que pour la plaisanterie je proposais à Mireille de la filmer prendre un poisson, à la première coulée filmée, elle me sortit cette jolie fario à la robe marron.

 

Elle me montra ses prises en me disant qu’elle en avait pris une sauvage et voici la comparaison en photo: Tout d’abord les têtes, la sauvage possède de gros yeux et une tête plus imposante que celle d’élevage.

 

Les nageoires pectorales: La sauvage possède de grandes et belles nageoires, presque des ailes:

 

La Caudale, celle de la sauvage est nette, transparente tout le contraire de celle de la truite d’élevage:

 

Merci donc à Mireille et à son mari, et merci à cet autre pêcheur au toc au ver qui aura pris une belle de presque 40 cm.  S’il n’y avait qu’une leçon à retenir de tout ça c’est quand il a plu….mettez une canne au toc dans votre coffre.

Je suis brecouille mais j’aurai pu réaliser un reportage instructif.

Gardez la pêche.

 

Les commentaires sont fermés.