Sortie truite dans le Morvan sauvage

Comme chaque année nous avons mis le cap ce matin vers un coin perdu du Morvan, en l’occurrence Glux en Glenne (58) et l’Yonne sauvage pour tenter d’y prendre quelques truites.

Malgré une eau cristalline et un niveau très bas ne facilitant pas la pêche dans une rivière devenue un ruisseau, nous avons pu tirer notre épingle du jeu et mettre au sec quelques farios sauvages du Morvan.

L’Yonne à cet endroit est un cauchemar pour le pêcheur basique, un rêve pour le pêcheur baroudeur. barrée par de nombreux arbres, embâcles divers elle oblige à faire de l’escalade pour pouvoir y tremper sa ligne.

 

Même si j’aime bien la pêche sportive, tous les ans je constate que l’Yonne près de ses sources devient l’ombre de ce qu’elle fut, le niveau d’eau est bas et les déchets que laissent ces gros cons de bucherons modernes équipés de machines ravagent la rivière que j’ai connu si belle.

N’y voyez pas une attaque contre les bucherons, mais contre ces tacherons bulgares qui n’ont aucune conscience professionnelle et jettent tout à la rivière, l’Onema a encore du boulot avec eux.

 

Donc avec Patoche, Cathy, mon beau père Jeannot et moi même nous nous sommes donnés chacun un parcours avant de nous retrouver à midi pour un bon repas. merci à Météo France de s’être gouré à ce point, au lieu du soleil nous avons eu de la pluie !

 

Pour ma part j’ai rejoint le parcours aval au vairon, toujours aussi sauvage et beau, pas une trace au sol hormis les pas des chevreuils et leurs crottes abandonnées ça et là.

D’entrée, je pose mon vairon sous ma canne à coté d’une roche où l’on devine une cache. La truitelle noire du Morvan sort, tape le vairon et se réfugie dans sa cache, je m’amuserai avec elle deux minutes avant de me mettre à pêcher.

 

La rivière est très basse et pour le vairon manié ce n’est pas vraiment le top. Patoche et Cathy choisissent le ver, je persiste pensant que les petites truitelles n’attaquerons pas mon vairon.

Je progresse au milieu de cette nature quasi vierge et réussit à piquer deux truitelles de 15/20 cm, peu importe la taille elle repartent à l’eau rapidement.

 

Je vois avec mes polarisantes des mini truitelles de 10 cm suivre mon vairon, lui mettre un coup de nez et s’en aller dans leurs caches.

Patoche que je rejoint a lui aussi pris deux truites et décroché quelques petites.

 

Cathy et son père officiant en amont sur la partie la plus paumée réussissent à piquer plusieurs poissons mais aucun maillé. Les truites de plus de 20 cm ont soit disparu soit sont cavées au plus profond de la rivière.

 

 

Nous terminons vers midi, fourbus d’avoir escaladé, franchit des embâcles, glissé sur de la mousse….Fatigués mais heureux de ce dépaysement à une demi heure de chez nous.

 

Peu importe les prises, l’important était là, quelques sauvages belles et rares qui seront retournées vivre jusqu’à une prochaine rencontre.

Gardez la pêche.

 

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