Sandres et brochets pour un lendemain d’ouverture en Saône et Loire

Retour pour nous dans nos eaux habituelles de la région du Creusot (71) avec une matinée passée à Torcy, matinée venteuse mais heureuse avec 2 sandres et deux brochets pour l’équipage.

Nous sommes arrivés avant l’heure légale, histoire de préparer le matériel tranquille et de nous placer sur le secteur choisi. Auparavant, à l’heure de partir c’était la grande interrogation en voyant le vent souffler très fort ! Une fois arrivés sur place, c’est avec étonnement que nous avons vu que des pêcheurs étaient déjà installés à l’autre bout du lac.

Au bas mot près de 15 barques sur un lac de 50 hectares…Pour la plupart calés à l’ancre et pêchant aux vifs. Je retrouve ma météo locale, froid et vent avec un risque de pluie, ça change des conditions d’hier à Lyon.

 

Direction ma zone où j’avais décroché mon énorme poisson l’année dernière mais le vent trop fort rendais la pêche difficile donc retour vers l’autre bordure un peu protégée mais très fréquentée.

 

Nous cherchons dans diverses profondeurs puis sur un cassant c’est la touche au drop au vif, idem en même temps pour Patoche au drop au ver. Loupé tous les deux, les perches ont mordu puis s’en sont allées, mon vif a perdu un œil et il est plutôt écrasé. Nous continuons sur cette cassure mais plus aucune perche ne mord.

 

Nous pêchons encore de cette façon jusqu’à 09h00 mais rien de rien, je prends alors l’option brochets sur les bordures et monte un chatterbait Wild Header de Megabass avec un XLayer de la même marque en trailer.

Je me rapproche de la bordure et ça ne tarde pas, premier poisson, un petit bec qui se décroche rapidement. Nous continuons puis c’est la touche lourde d’un joli sandre, un pépère de 68 cm qui aura gobé le chatterbait comme une friandise.

 

Nous quittons la zone pour une autre sous le vent, Cathy prend un bec à lame vibrante mais je peine tellement à diriger le bateau avec ces rafales de vent que je remet le cap sur la zone précédente.

 

Nouvelle dérive au ras des arbres noyés sur les zones où les barques de pêcheurs aux vifs étaient ancrées en début de matinée. C’est la touche au bout de 50m, un nouveau petit brochet bien bagarreur au compteur.

 

Nous terminons cette dérive et je tape un petit sandre de 50 toujours au chatterbait alors que mes coéquipiers avaient lancé sur la zone avec lames et spinnerbaits sans rien toucher, comme quoi les vibrations de ce leurre sont efficaces.

 

Nous terminons à 11h00 sous un déluge d’eau après avoir salué les Doms des Carnapéros, qu’importe la matinée a été profitable, s’il n’y avait pas eu ce vent à décorner les cocus, je n’ose imaginer ce que nous aurions pu prendre.

Gardez la pêche.

 

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