La Marne … vous avez dit pollution ?

Je débute ma collaboration sur l’Esoxiste par un coup de gueule ? tant pis, j’assume.

D’une part, pour parcourir à longueur de printemps, d’été et de fin de saison les berges de cette rivière en amont de Meaux jusqu’à la Ferté-sous-Jouarre, je constate chaque année une pollution plus terrestre qu’aquatique.
Soyons préçis : cette pollution est à prendre au sens strict, canettes, bouteilles, sacs plastiques, détritus de tous ordres etc… Mais, pour moi, c’est la plus évitable.

 

 

Au début, je passe, et je me dis, “tiens, il y a du boulot pour l’opération “nettoyons la nature” de ce cher Michel Edouard. Mais ça fait 10 ans que je me fais cette réflexion.

Au delà des vieux détritus qui rappellent qu’une bouteille en verre ne se dégradera pas avant des dizaines, voire des centaines d’années, voire pas du tout, il y a de tout maintenant. Le contenu d’un bateau (gilet de sauvetage, médicaments..), décharges à ciel ouvert. Cette tribune, plus lue que la mienne :), me donne l’occasion d’écrire et donc un peu d’agir pour le dénoncer.

Le pire de tout, cela m’est arrivé, c’est lorsque l’on décide de prendre un sac poubelle pour ramasser le millième des détritus au bord de la rivière, les gens que l’on croise vous regardent avec un air de surprise totale sur le mode, “mais qu’est ce qu’il fabrique lui ?”.

D’autre part, seconde partie de mon coup de gueule, il semble que l’accès des berges de la Marne ne soit pas un objectif. deux découvertes récentes me permettent de voir que cela n’est pas une priorité en tout cas.

Face à la plage de Meaux, en direction Amont de la Marne, l’accès à la rivière n’est plus possible (le long du “Chemin Bas”. La raison : une multitude de résidences, qui en ont fermé l’accès à grands renforts de barrières et autres solides portails. Ah bon ? Il n’y a pas une loi en vigueur ? Ça n’empêche pas, par contre, ces habitants de faire du jet ski en plein après midi sur cette portion de rivière, consacrée à la baignade, à quelques mètres de la plage de Meaux.

Même constat, en aval du Barrage de Meaux, sur la rive ouest, par contre, là, il s’agit de l’absence totale de défrichage des rives, plus du tout accessibles. Pourtant elles l’étaient en 1995 / 1996 puisqu’il m’arrivait de les parcourir sur plusieurs kilomètres.

Une solution serait d’agir au sein de l’APPMA du territoire en impulsant ces projets de nettoyage. peut être, faute de moyens humains, leur membres agissent-ils déjà. Alors, pas sur cette partie de la rivière.

Seine-et-Marnais de tous poil, qu’en pensez vous? exagération de ma part ou constat que vous avez déjà fait? A vos commentaires.

Promis, la prochaine fois je reviens avec du poisson.

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