La Chronique de Ridique le pêcheur de septembre 2014

René la Canne est resté connu comme le grand René qui avait une belle canne à pêche, pas comme cette pâle copie filmesque d’un gars hors la loi. Le vrai René la Canne s’appelait en réalité René Lacanne, né à Pech (Ariège) qui pratiquait comme sport les anneaux et qui en hiver disait à ses enfants : « Allez, scions du bois car il va faire froid ».

On lui doit l’invention de la pêche en traction, avant les autres, d’ailleurs il a été  longtemps le chef du gang des pêcheurs en traction ! Il est resté durant presque 10 ans livreur de charbon ce qui fait qu’il s’y connaissait en carbone comme on dit en Ariège avec l’accent ariègois parce que avec l’accent ardéchois c’est pas pareil, le pire c’est l’accent quebeqouais  ou avec l’accent chtit pour l’carbon.

Le René était un grand pêcheur et un grand amateur de pinard qu’il buvait au verre, il avait la fibre de verre disais il souvent !

Après avoir quitté Vierzon pour Wallnut Grove où il s’essaya dans l’élevage extensif du bébé phoque, il s’exila à Oulan Bator qui comme chacun sait est la capitale de la Mongolie et c’est là qu’il découvrit Goldorak !!!!!!

Oula, ou si bémol, où va tu Ridique, notera le lecteur assidu ou assis devant son écran ? Attendez vous à le voir pour le croire parce tout ce que je raconte là c’est la vraie vérité, non mais, il y va de ma répudiation de l’ Opus deï !

René découvre Goldorak dans une grotte comme Stéphane deux grottes dans son nom. Il en a de la chance d’ailleurs celui là, deux grottes gratos et en plus il fait des jeux de mots bien payés sur Canal +.

J’en étais à René qui découvre Goldorak endormi dans sa grotte, batterie à plat et plus une goutte de mazout dans le réservoir. Précisons que c’était la première version de Goldorak dite V1, celle d’Actarus prince d’amphore est la V12 biturbo.

 

Heureusement que le René avait un chargeur de batterie avec lui et une prise dans la grotte, c’est comme ça qu’on rechargeait les Goldorak. Au Japon avec les versions à partir de la V8 on avait aussi une prise qu’on appelait la Dejhudoh, la fameuse prise Dejhudoh….

Une fois le Goldorak chargé à bloc, René le démarra à la manivelle qui s’enfilait dans son rectum. Une blague hilarante du concepteur, le docteur Q, qui bossa ensuite pour le MI5. 007 qui le vit arriver le vit travailler tout neuf, donc il bossa nova.

Le premier Goldorak était équipé d’armes révolutionnaires afin de combattre les Golgoth  qui n’apparaîtrons pas avant la version V6, donc là il combattait les inégalités et l’ennui entre autres choses mais se faisait royalement chier dans sa grotte sans un Golgoth à exploser. Même son pote X Ör le plaignait mais ceci est une autre histoire.  Les armes de ce modèle de robot de cuisine de combat avaient la particularité de s’imbriquer les unes dans les autres, telles des poupées russes de combat ou des tables gigognes elles aussi de combat (parce que ça fait plus guerrier pour les aventures de Goldorak).

Et là ce fut une révélation, René la Canne délaissa le Goldorak dans sa grotte de l’ouest d’Oulan Bator, où il ne fut pas découvert par Albert Bathore dit Albator pour les intimes, ce qui n’a rien à voir mais qui fait joli dans cette chronique. Par contre il inventa dans la minute le principe de teléscopicité, principe ôté de Monaco qui en avait déjà de trop.

Partant de là, donc d’Oulan bator, il mit au point la première canne téléscopique qui ne servait pas à regarder les étoiles. Il en fabriqua en diverses matières dont la fonte, très lourde mais qui gardait bien la chaleur, idéale en hiver. Mais c’est vraiment quand son ex patron des vins et charbons de Vierzon se mit à tresser les restes de boulets de charbon pour en faire de la toile qu’il mit au point la canne téléscopique en charbon, qui devint carbon à Hénin Beaumont puis carbone à Camérone où un légionnaire chtit  l’avait emmenée pour taquiner el goujone entre deux batailles.

René la Canne devint donc célèbre, un peu, juste dans le petit monde des pêcheurs à la canne et changea de nom pour échapper au Goldorak V1 qui réclamais une part sur l’invention. Il s’installa dans le sud ouest de la France où il se fit appeler Philippe REBOLINOT, dit le gars Rebolino, surnom qu’il à gardé au fil du temps, fil du temps qu’on doit James Watt Herqueen comme chacun sait.

 

Il fit le tour de la France pour montrer sa canne et rencontra Ardéchois cœur fidèle qui lui aussi faisait le tour de France avec sa canne de compagnon. C’est là qu’il appris qu’Ardéchois n’était en fait qu’un acteur, triste désillusion qui aurait pu lui faire croiser l’homme du Picardie au détour d’un canal…Mais c’est une autre histoire que Père Castor vous racontera une autre fois. Il fit aussi copain avec  Mitch, Maire de la commune d’Helle, l’édile Mitch d’Helle (fouhhh, elle est tirée par la banane celle là mais je l’ai placée, oh yé!).

 

C’est donc à René La Canne qu’on doit en partie de pouvoir pêcher comme on le fait maintenant. Les historiens en manque d’inspiration ont fait de lui un malfrat alors qu’il n’aura jamais écrasé un chaton dans ses mains, juste étouffé. On peut lui rendre hommage ainsi qu’à Florian Theur (frère de Bertrand, voir mes précédentes chroniques) dit Flo Theur à qui ont doit l’ invention du bouchon roubaisien (les rousses baisent ien aussi, disait mon beau frère à qui il manquait une dent ).

Comment conclure cette superbe histoire sans vous faire chialer, en vous disant qu’en septembre c’est l’ouverture de la chasse et que les migrations de bébés phoques recommencent.

Si vous avez cru tout ce que je viens de raconter c’est qu’il faut vite changer vos pilules, mangez d’la pêche.