La chronique de Ridique de novembre

Bienvenue à tous dans la chronique la plus intelligente de l’univers ou nous traiterons ce mois ci des aberrations de la langue française appliquées à la pêche. Soyez vigilant car quelques jeux de mots subtils seront égrainés ça et là et si vous les loupez, j’aurai l’impression d’avoir mal rédigé cette magnifique chronique qui rend jaloux les stars du rire parigo qui passent chez Arthur les samedi.

C’est avec mon vieil ami Dick Rivers, notre vieux rocker niçois tout vouté que nous avons débattu de tout ça, un soir de septembre où le pure malt nous rendais intelligent. Ça y est je vous ai mis mon Dick sous le nez, on peut passer à autre chose.

 

Donc, imaginez que vous êtes à la pêche à la truite en ruisseau parce que si vous êtes à la dèche en fuite en vaisseau c’est que vous êtes dans Star Trek et ce n’est pas le sujet. Même si M. Spock à un nom de leurre ! Vous avancez prudemment avec le soleil de face pour ne pas laisser d’ombre sur l’eau. C’est pile (jeu de mot en rapport avec le face de la phrase précédente, pour ceux qui l’aurait loupé, et c’est finit je ne donne plus d’indices) poil ce qu’il faut faire car la truite, même celle de Herr Schubert n’aime pas voir se déplacer l’armée des ombres.

Vous apercevez une truite au loin, pas une aux amandes quoique vous en risquez une à la pêcher si c’est interdit. Il faut s’approcher en utilisant des ruses de sioux, parce que ces cons de sioux allait peut être à la pêche au lancer ? Un peuple indien aussi radin, un sioux c’est un sioux était leur devise. D’ailleurs il ne pêchaient pas mais chassaient le poissons sioux l’eau.

Là vous voyez un arbre, donc vous n’êtes pas Gilbert Montagné qui ne les voit pas, et vous allez vous cacher derrière. Avez vous déjà réfléchi à ça : On se cache derrière un arbre, on fait caca derrière un buisson, mais c’est où le derrière d’un arbre ?
On peut se mettre derrière une voiture, c’est là où il y a les feux, derrière un bébé phoque, c’est là où il y a la queue mais derrière un arbre !!!!
Si ça se trouve, vous êtes en réalité devant, hé hé. Donc la truite est derrière, vous êtes donc devant l’arbre derrière la truite qui elle est de coté ! Pfou, trop dur !
Et le pire, c’est le caca derrière le buisson, quelquefois vous faites devant, donc tout le monde placé devant peut vous voir !! Re hé hé ! Il est où le rapport avec l’halieutisme, et ben là vous posez une pêche.

Poursuivons voulez vous, si vous ne voulez pas, arrêtez la poursuite, de toute façon vous ne me rattraperez jamais. Vous saisissez un bout de bois car une panthère vous attaque, ben oui quoi, une panthère, le machin qui ressemble à un gros chat déguisé avec un chemisier de vieille cougar.
Le bout de bois, par quel bout le saisissez vous ? Parce qu’un bout de bois à deux bouts (merci Raymond Devos qui est le premier à l’avoir remarqué ) même si vous êtes debout, ah si même aussi si vous êtes assis. Le temps de réfléchir la panthère vous a bouffé alors qu’avec un flingue la question ne se posait pas en plus vous auriez pu fumer une bonne pipe.
Comment faire pour fumer un pipe avec une panthère, c’est la question du mois de novembre ? Saisissez la panthère par la queue, si elle n’est pas morte elle va pas aimer.
Faite la tourner au dessus de votre tête, la panthère mesure deux mètres bien étendue, donc le périmètre du cercle crée est de 2 pi panthère. Mettez une pipe en terre de coté et avec l’autre écrasez la dans la main et faites deux tas, un tas haut et un tas bas. Mettez le tabac dans la pipe en terre qui reste et trouvez un briquet. Simple non ?

 

Toujours à la pêche à la truite en fumant un pipe, vous avez faim. Vous sortez de votre musette le litron de 5 étoiles à 12°, le saucisson et le pain, une demi baguette plus précisément. Vous rompez un bout de pain et là, escroquerie, ce n’est pas le bout. C’est juste la partie du milieu coupée, le bout c’est le quignon, donc là vous avez un bout qui n’est qu’un milieu séparé de ses extrémités. Au secours !!!!! Scandaleux, l’escroquerie !!! Je n’y comprends plus rien à ces histoires de bouts et d’extrémités….De quoi ? Jean Jacques Debout est extrêmement mité ? Hein, la femme à qui qu’à les oreilles dans l’platre ?

D’autres auteurs aussi grands que moi, tel qu’Alphonse Allais (une foie enterré on a dit Allais les vers!!) ont joué de ces ambivalences de nostre beau langage fleuri. Pour le citer : « Quand on dit ferme la porte il fait froid dehors ! Et bien, une fois la porte fermée, il fait toujours aussi froid dehors ! ». Pierre Dac qui pompait sur Allais, puis Jean Yanne qui pompait sur Pierre Dac, puis tous les autres et finalement moi jouons avec les mots comme un clebs joue avec la baballe.

Pour terminer cette excellente chronique je citerai Alain Terrieur de Tonulc, proctologue et pêcheur à ses heures perdues : « Il n’est scientifiquement pas prouvé que le poisson développe l’intelligence mais il stimule incontestablement l’imagination du pêcheur ».

Si vous avez cru tout ce que je venais de dire c’est qu’il faut vite changer vos pilules.

 

Mangez d’la pêche.

 

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