La chronique de Ridique d’avril : Phoque you

Moi, Jean Christ Ridique, ceint d’un corps et de peu d’esprit ai décidé en mon âme et conscience fiction de mettre ma plume acide et déjantée au service de ce site. Vous retrouverez donc, à peu près une fois par mois, si l’asile m’en laisse le droit,  quelques lignes où l’humour noir et décapant, la mauvaise foi, la plus entière partialité, l’irrespect de tout, et la méchanceté gratuite seront le fil conducteur de mes écrits.

Pardon à ma mère qui croyait que j’allais devenir sérieux en vieillissant, c’est raté. Fallait pas me mettre à la porte à 18 ans !

Nous sommes donc en avril, mois du poisson à la con, où tout bon blaireau de base veut nous calter sa bonne blague bien finaude en pleine poire. Et ben, avec moi, vous n’en aurez pas, j’aime pas qu’on accroche dans mon dos un pauvre poisson en papier qui va agoniser et en plus salir de son mucus papelardesque  ma veste à 29,95 euros de chez Leclerc.

Pourquoi donc devrais je supporter cette coutume naze à l’humour de cours de maternelle,  si conne qu’elle pourrait être le fil rouge de l’émission les grosses bêtes de Philippe Buvard, niveau habituel du pêcheur moyen, faut il le rappeler ? Et pourquoi vouloir du mal à ce pauvre poisson en papier à qui on peut aller redonner sa liberté dans les chiottes du bureau. NoKill in Jacob Delafond’ river, un beau titre de film pour le prochain festival de Cannes télescopiques ?

D’ailleurs pourquoi les pêcheurs modernes ne s’insurgent pas à la vue de ce foutage de gueule infligé aux poissons ? Comment supportent ‘ils qu’on utilise leur poisson comme symbole d’une blague la plus ringarde qui soit alors qu’ils nous la jouent super pote respect total  du fish avec la casquette sur le coté sur Fessebouc ? Ce pauvre et moribond poisson qui orne l’envers de l’idiot ne serait il que le reflet que le pêcheur envoie à ses contemporains blazés ?

Non et non, halte à l’insulte du hotu, au mépris brèmesque, à l’anathème goujonnier ! Redonnons l’espoir à l’humanité et réhabilitons  le thonidé. Faisons fi du pauvre gardon et remplaçons le par le bébé phoque ou la baleine à bosse, ces pseudos poissons au regard torve, à l’haleine fétide, vedettes adulées des vieilles frigides  en manque de toutous de la SPA ou rêve obsolescent d’une ado prépubère mais déjà épilée du maillot qui gémit sous sa couette devant les aventures du Sea Shepherd.

 Oui au bibi phoque ou au flipper le dauphin dans le dos des cons. D’ailleurs oui au bibi phoque ou au flipper le dauphin dans l’assiette à la cantine ! Que change la tradition et que le premier avril devienne le jour ou on se goinfre d’otarie, de baleineau et de marsouin.

Que ce jour devienne celui où les pêcheurs  vengent les poissons et bottent le cul des autres, ça ne les tuera pas ! Ne dit on pas que le Ridique cul ne tue pas !!!!

 

Si vous avez cru tout ce que je viens d’écrire c’est vraiment qu’on devrait vous coller un bébé phoque dans le dos. A la prochaine !

Et pour m’inspirer du rédac chef : Mangez d’la pêche !

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