Brecouille de lendemain

La pêche est dure, très dure avec les pêcheurs.. Ce matin pas de réveil trop matinal mais  une arrivée sur place vers 08h00. Nous avions choisi de pêcher l’amont de Lucenay mais amont ou pas, que dalle !

Le plus rageant dans l’histoire c’est de voir des truites en poste mais qui refusent leurres ou vairon et s’en vont tranquillement dans le courant lorsque qu’on passe un peu trop près.

Pour une fois, afin de couvrir plus de terrain, nous nous sommes séparés, Cathy, Patoche et moi. Chacun espérant secrètement prendre le poisson pour rendre jaloux l’autre !  Après avoir constaté qu’il y avait presque autant de monde qu’hier au bord de l’eau sur le parcours amont nous nous sommes repliés à l’entrée du bourg afin de pêcher une zone superbe avec une petite cascade et quelques trous où la réussite était généralement prévisible.

 

Pourtant, que dalle !!

 

Repli sur la zone d’hier ou après un petit canon de blanc je part seul pour l’endroit où j’ai pris ma fario d’hier mais le poste est vide. Cathy de l’autre coté de la rivière m’annonce qu’une truite s’est pris d’affection pour elle et la suit sans pour autant mordre à sa cuiller.

Patoche découvre un spot ou trois truites sont en poste sur quelques mètres carrés mais elles aussi refusent tout.  J’aurais aussi ce petit moment d’émotion lorsqu’une truite posée sur un fond de sable m’a fait monter les battements de cœur mais même mon vairon pourtant manié de main de maitre ne l’a pas intéressé, elle est repartie au centre du cours d’eau pour vaquer à ses occupations.

 

Les pêcheurs rencontrés ne m’ont pas fait part de leurs prises, c’est très dur, espérons que ça changera dans quelques jours. En attendant avec Patoche nous avons fait du nettoyage de rives en ramassant les nylons laissés par les gorets.*

 

Gardez la pêche.

 

Les commentaires sont fermés.